En 2026, une simple ligne dans le DPE va tout changer.
Environ 850 000 passoires énergétiques vont disparaître des radars.
Et 50 % des logements chauffés à l’électricité vont être mieux classés.
Mais attention : ce n’est pas forcément une bonne nouvelle.
Que se passe-t-il exactement ?
À partir du 1er juillet 2024 (pour une application dans les DPE officiels à partir de 2026),
l’algorithme de calcul va être modifié pour corriger une anomalie majeure :
les logements chauffés à l’électricité étaient jusque-là pénalisés de manière excessive.
Par exemple, un studio bien isolé mais chauffé à l’électrique pouvait être classé G,
alors qu’il consommait très peu.
Conséquence : décotes injustes, ventes bloquées, mises en location impossibles.
Ce qui va changer :
De nombreux biens vont mécaniquement remonter en classement (de G à E, de F à D).
Mais les véritables passoires… resteront de vraies passoires.
Le marché risque de se scinder en deux : d’un côté les biens "reclassés", de l’autre ceux à rénover pour de bon.
Pour les professionnels de l’immobilier :
il est temps d’anticiper ces changements, notamment si vous avez des biens classés F ou G en portefeuille.
Ce nouveau DPE va clairement modifier la perception des biens… et leur valeur.
Et vous, avez-vous des logements concernés ?
Pensez-vous que cette réforme va clarifier les choses ou ajouter de la confusion ?
Vous avez remarqué que les annonces immobilières mettent en avant terrasses, jardins et balcons ? Ce n’est pas un hasard !
Ces espaces extérieurs sont devenus des critères de choix incontournables pour les acheteurs.
Ils offrent un prolongement naturel de l’intérieur, un coin de verdure ou de soleil, et surtout une véritable bulle de bien-être. En zone urbaine, disposer d’un extérieur privé est un privilège recherché, ce qui augmente la valeur du bien.
Les acquéreurs sont particulièrement attentifs à la superficie, à l’exposition et à la qualité des aménagements. Un balcon bien exposé ou un jardin aménagé peuvent faire la différence lors d’une visite.
Avant d’acheter, renseignez-vous sur la surface, l’orientation et les possibilités d’aménagement de l’espace extérieur. Un choix éclairé vous permettra de profiter pleinement de ces précieux mètres carrés et d’optimiser la valeur de votre investissement.
Bouilloires thermiques : ce qu’il faut savoir avant de louer ou d’investir
Vous entendez de plus en plus parler de « bouilloires thermiques » dans l’immobilier, mais savez-vous ce que cela implique pour les propriétaires et les locataires ?
Une bouilloire thermique désigne un logement qui surchauffe l’été, rendant la vie quotidienne difficile, voire dangereuse. Mal isolés, mal ventilés, sous les toits ou orientés plein sud, ces biens deviennent invivables lors des vagues de chaleur. En 2024, 42% des Français déclaraient avoir souffert de la chaleur chez eux.
Une proposition de loi transpartisane vise à interdire progressivement la location de ces logements dès 2030. Les critères de décence intégreront alors un seuil de confort thermique estival, et les pires logements qui dépassent régulièrement 26 °C la nuit et 28 °C le jour ne pourront plus être loués.
À terme, il sera aussi obligatoire d’afficher le confort d’été dans les annonces immobilières via le DPE, et l’installation de protections solaires (volets, brise-soleil) sera facilitée en copropriété.
Avant de louer ou d’acheter, vérifiez bien la performance thermique estivale du logement et renseignez-vous sur les équipements existants. Une bonne anticipation des nouvelles normes vous évitera des déconvenues et valorisera durablement votre bien.
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